La création de l’espace « vide », à la mesure de l’homme, est le fait de l’architecte seul.
Il partage par contre celle du volume matériel de la construction avec le sculpteur, celle de leurs surfaces et textures avec l’artiste peintre.
Il partage les questions tant physiologiques, psychologiques, celles liées aux sens, à l’âme et à l’esprit que techniques ou scientifiques liées à l’art de construire, avec tous les acteurs de la communauté scientifique (sciences humaines, naturelles, physique,…) et technique (stabilité, équipements,…).
Cet espace est le résultat du grand dessein du commanditaire que l’architecte met en adéquation avec le « génie du lieu » sous le soleil pour en définir formes et dimensions.
D’innombrables outils théoriques lui sont nécessaires pour étayer son travail.
D’abord le « nombre plastique » de Hans Dom van der Laan pour la géométrie et les dimensions.
Ensuite tous ceux, existants et à venir, que sciences et techniques lui offrent.
(Philippe Samyn, communication personnelle, 29 juillet 2016)